Qui sommes nous?

Financé par l'ambassade du Royaume des Pays-Bas, le PGLR+ est la deuxième phase (2021-2026) du Programme de Gouvernance Locale Redevable. Il est mis en œuvre par un Consortium de 4 ONG Néerlandaises (SNV(Lead), Oxfam Novib, la Fondation V4T et ICCO part de CORDAID). Le programme couvre 240 communes dans les régions de Tombouctou, Gao/Ménaka, Mopti et Ségou. Son approche est basée sur les acquis méthodologiques (outils, approches, connaissances) et le capital humain de Jeunes leaders développés durant la première phase. Le programme va contribuer à la restauration et le renforcement du contrat social entre les responsables publics locaux et les citoyen-ne-s grâce à l’amélioration d’une gouvernance inclusive et redevable. Ce programme s’inscrit dans un contexte d’une crise sécuritaire, humanitaire et sociale qui occupe le devant de l’actualité du Mali depuis 2012. L’ampleur de cette crise interpelle d’une part à une analyse de ses causes profondes et ouvre d’autre part l’opportunité de contribuer au renforcement du contrat social entre les responsables publics locaux et les citoyen-ne-s par l’amélioration d’une gouvernance inclusive et redevable des affaires publiques locales. Les défis et les opportunités qu’offrent cette refondation de la gouvernance locale sont énormes et multiformes. A cet effet, la prise en compte des aspirations et les besoins des hommes et des femmes, jeunes et âgés, est cruciale lors de la prise de décisions pour le développement local. Il en est de même pour la planification et la prestation des services publics (ex : la santé, l’eau potable, l’alimentation, la sécurité et la paix, le travail et les loisirs etc.). Les défis et les opportunités liés à la gouvernance locale inclusive qui ont été identifiés par le PGLR+ sont entre autres la faible écoute de la jeunesse et sa participation efficace dans la gouvernance (a) ; des obstacles spécifiques à la représentativité et à l’inclusion efficace des femmes dans la gouvernance (b) ; une insuffisance de légitimité des institutions et l’insécurité (c) ; la cohabitation des systèmes de gouvernance et la faible appropriation de la décentralisation (d) ; la quasi-absence des contrepouvoir locaux (e) ; la pression concurrentielle sur les ressources naturelles et le changement climatique.

Nos objectifs

Le programme va permettre le rétablissement des relations de confiance et de coopération entre les autorités publiques locales et les jeunes (f/h), et par ricochet la population en général.
En bref, le PGLR+ va renforcer le contrat social entre les autorités locales et la population, en même temps consolider la force des relations et le sentiment de solidarité entre les jeunes leaders (f/h) qui viennent des différentes communautés.

Notre méthode

L’approche stratégique du PGLR+ met le focus sur la participation inclusive et efficace des jeunes (f/h) dans les mécanismes de gouvernance locale, la sensibilité à l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la sensibilité aux conflits. En outre, le programme se focalise sur les autorités publiques locales en renforçant les mécanismes de gouvernance locale pour obtenir une gestion des affaires locales inclusive et efficace. La recherche simultanée d’un équilibre de transparence et de performance, mutuellement engageant entre les responsables publics et les citoyens et citoyennes, permettra l’exercice d’un contrat social satisfaisant pour les deux parties, qui in fine contribue à la cohésion sociale et au développement local. Les jeunes (f/h) et leurs organisations, la gouvernance locale et les acteurs publics locaux se situent au cœur de la stratégie du programme pour assurer un impact durable. PGLR+ prône l’inclusion efficace des jeunes (h/f) dans la gouvernance locale et la redevabilité des acteurs publics locaux. Ceci va permettre d’assurer un changement systémique et le développement afin de créer des impacts durables qui atteignent les citoyen-ne-s, au-delà des bénéficiaires directs du programme. Le changement prôné par PGLR+ s’articule autour de quatre axes de changements : 1. Élargissement d’un mouvement de citoyens et de citoyennes ; 2. Augmentation de la transparence et de redevabilité des responsables publics et de la vie associative ; 3. Amélioration de la performance des responsables publics dans la gestion des affaires et l’accomplissement des devoirs des citoyens et citoyennes ; 4. Institutionnalisation de l’approche PGLR.

Zones d’intervention

PGLR+ intervient dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao ainsi que dans la commune de Bougouni.

La population totale des régions couvertes par le programme est estimée à 7 611 777 habitants, selon les données démographiques du Mali projetées pour la rédaction du cadre harmonisé en novembre 2019.

Ségou (42%) et Mopti (37%), représentent plus des trois quarts de la population totale. La population des régions de Gao et de Tombouctou (1 598 238 habitants) représente moins de 30% du total.

En termes de structure d’âge, la population est extrêmement jeune : les enfants représentent 54% de la population totale de la population (26% de filles et 28% de garçons), la tranche d’âge 18-59 ans représente 41% (21% de femmes et 20% d’hommes), et la population de 60 ans et plus seulement 6% (3% de femmes et 3% d’hommes). L’âge moyen est de 20 ans pour l’ensemble de la population.

Ces données démographiques justifient la nécessité de la mise en œuvre du programme pour stimuler la participation efficace des jeunes femmes et hommes dans les processus de gouvernance locale mais aussi dans la politique locale.